#17 | Masterclasse LinkedIn pour freelances (Update 2024)
Comment utiliser LinkedIn pour (vraiment) générer du business en Freelance (et prestation de service).
Décembre 2022, je me lance en freelance :
1 mois plus tard (janvier 2023), je dépasse les 10k€ de CA sur mon 1er mois.
6 mois plus tard (juillet 2023), je dépasse les 45k€ de CA mensuel avec mon collectif SEO.
Tout cela n’a été possible que grâce à LinkedIn :
J’ai posté 70 fois sur la période.
200+ prospects m’ont contacté grâce à mes posts (30+ mois).
Ça paraît énorme pour un débutant.
Mais en vérité : ce n’était pas ma première fois.
Sur les 2 années qui précédaient, j’ai utilisé LinkedIn pour générer du business à mon employeur : une plateforme dédiée aux équipes de freelances (les collectifs).

En quelques mois, LinkedIn était aussi devenu le canal d’acquisition numéro 1 (plusieurs millions de CA ont été générés grâce à mes posts).
Pourquoi LinkedIn est devenu mon canal d’acquisition numéro 1, alors que la majorité des personnes n’y arrivent pas ?
Dans cette édition, je vais te partager tout ce que tu dois savoir pour générer du business en tant que Freelance sur LinkedIn.
Go 🔥
Sommaire :
LinkedIn est une mine d’or encore sous-exploitée.
Les erreurs à éviter.
L’objectif numéro 1 avec LinkedIn.
La ligne éditoriale rentable pour les freelances.
Les types de posts à répliquer.
Réussir malgré la concurrence (de plus en plus féroce).
Pourquoi ça ne fonctionnera pas pour toi.
1. LinkedIn est une mine d’or encore sous-exploitée.
“L’âge d’or de LinkedIn est passé : c’est devenu trop concurrentiel et rempli de fakes.”
Signé Jean-Paul (son post “coup de gueule” n’a pas fonctionné).
En 2024, LinkedIn est ENCORE le canal d’acquisition avec le plus de potentiel pour les freelances.
Ce n’est plus aussi “facile” qu’en 2020.
Par contre, c’est beaucoup plus simple que ça ne le sera en 2027.
En 2024, LinkedIn est :
Le SEUL canal qui permet de faire des 10aines de milliers de vues sans une grosse base de followers (sans avoir à passer des heures à monter des vidéos).
Le canal sur lequel qui rassemblent le plus de prospects en RECHERCHE de prestation de service (dirigeants d’entreprises et managers).
Extrêmement performant en organique (sans payer).
Et même si on se plaint de LinkedIn, je ne vois pas encore de qui pourrait remplacer le sur ces points.
L’avance est trop importante.
Bref, craquer LinkedIn, c’est l’opportunité de :
Faire exploser son Chiffre d’Affaires.
Accéder à des clients haut de gamme.
Augmenter sa crédibilité.
Et donc, augmenter ses prix.
Mon exemple grâce à LinkedIn : je suis passé d’un “Growth Lead” plutôt junior (2 ans d’expérience) qui gagne 50k annuels bruts, à un Freelance qui facture 150k€ sur sa 1ère année.
Grâce à LinkedIn :
Ma notoriété a fait x100.
Mes compétences ont fait x5.
Mon revenu net d’impôts a fait x3.
Et même si ce n’est PAS facile, les opportunités restent exceptionnelles :
On se plaint (encore) que le contenu n’est pas assez qualitatif.
Peu de personnes prennent LinkedIn réellement au sérieux.
Les freelances/agences n’ont pas encore compris comment l’utiliser pour générer du business → on parle + de “Personnal Branding” que de chiffre d’affaires.
→ Il y a encore de la place !
(Si je devais tout recommencer à zéro aujourd’hui, LinkedIn serait mon canal d’acquisition prioritaire.)
2. Les erreurs à éviter.
Il faut que je revienne sur les erreurs que je vois chez la majorité des freelances qui veulent utiliser LinkedIn pour recevoir des demandes de missions en freelance :
2.1. Parler aux freelances.
Si ton objectif avec LinkedIn est de trouver des missions :
Ne t’adresse pas aux freelances.
Ne raconte pas ta vie de freelance.
Ne dis pas que le freelancing est difficile.
N’explique pas que tu as des enfants et que c’est compliqué.
→ Tu dois (80%+ du temps) apporter de la valeur à tes clients potentiels.
→ Tes clients potentiels ne sont pas des freelances.
→ Donc, ne parle pas aux freelances.
Parle à tes clients.
2.2. Avoir un profil sous-optimisé.
Erreurs fréquentes :
Le titre de profil n’est PAS : “Freelance SEO” (ou “Freelance {métier}”)
La photo de profil n’est pas propre (ou pas représentative de la réalité).
La bannière ne met pas en avant l’offre.
Les expériences passées ne crédibilisent pas l’offre.
Important : si on ne comprend pas ce que tu fais quand (1) on lit ton post, et que (2) on va sur ton profil, tu ne trouveras pas de mission sur LinkedIn.
Exemple : un membre du Programme Hyperfreelance a récemment changé son titre de profil + clarifier son offre. Résultat : 2 prospects ont pris RDV en 72h (vs. 0 depuis plusieurs semaines).
2.3. Se tromper de posture.
Tu démarres sur LinkedIn, mais tu veux partager des posts qui nécessitent de la crédibilité : “Les bases du {métier}”, “3 mythes en {métier}”, “L’erreur numéro 1 en {métier}”.
→ Tes posts vont bider.
Parce que :
Ton audience n’est pas habituée à te voir poster.
Ton audience ne te fait pas confiance.
On aurait pu lire ton contenu ailleurs.
À la place : suis la ligne éditoriale pour freelances (partie 4 de cette newsletter).
2.4. Ne pas avoir une stratégie pour émerger.

Oui, tu peux émerger sur la durée, grâce à ta rigueur et à ta discipline.
Mais personnellement, je préfère trouver un angle qui permet d’exploser dès les 1ers posts.
Pour cela, il faut créer du momentum.
Exemples :
Créer une série intéressante à suivre.
Documenter son évolution sur un projet.
Créer des Leads Magnets à la chaîne.
Ce n’est pas nécessaire pour trouver des missions à long terme.
Par contre, ça va faire exploser ta croissance à court terme.
2.5. Sous-optimiser le temps nécessaire pour “percer”.
Il ne faut pas sous-estimer le temps requis pour obtenir les 1ers résultats.
Attention : oui, certains vont générer du CA en moins d’une semaine.
Mais c’est un cocktail de facteurs que l’on ne peut pas (toujours) maîtriser : point de départ de l’activité, compétences en écriture, compréhension des mécanismes de viralité, capacité de storytelling, marché, chance…
La majorité des freelances ne cartonne pas dès le début.
Point additionnel : il faut allouer du temps pour progresser.
→ Je ne connais personne qui a du succès sur LinkedIn sans dédier (MINIMUM) 5 heures par semaine à la création de contenu (1h par jour) sur plusieurs mois.
3. L’objectif numéro 1 avec LinkedIn.
👉 Tu n’as pas besoin de visibilité. Tu as besoin CREDIBILITE.
Si tu veux faire des vues sur LinkedIn, tu peux prendre position sur une de ces thématiques (c’est cadeau 🎁) :
Le télétravail.
Freelance vs. CDI.
Les offres d’emploi trop exigeantes.
Les gens qui parlent d’argent sur LinkedIn.
Assure-toi de respecter les points suivants :
Écris des phrases courtes.
Choque dans ton accroche.
Absolument 0 nuance.
Ajoute un selfie.
→ Les 20k impressions par post sont garanties.
Par contre, ceci est aussi garanti :
Peu de followers de qualité.
Pas de demandes de missions.
Potentiellement une perte de crédibilité quand tu vends du service.
Au lieu de faire ça, il faut publier du contenu qui augmente ta crédibilité :
Documenter ce que tu fais pour toi ou tes clients (stratégie, objectif, actions) :
Décrypter les résultats que tu as obtenus (situation, actions, résultats) :
Parler des clients/prospects qui te contactent :
Expliquer ce que tu as appris (avec une proposition de valeur claire) :
Créer des documents EXTREMEMENT qualitatifs sur ta thématique (guides, templates, checklists, tutoriels, collection de ressources) :
Chacun de ces contenus sert 3 objectifs :
Construire ta crédibilité.
Rendre ton offre claire.
Toucher un maximum de personnes au sein de ta cible.
4. La ligne éditoriale rentable pour les freelances.
Ça y est.
On a défini les bases.
Maintenant, il nous reste à voir comment créer une ligne éditoriale RENTABLE quand on est freelance.
4.1. Principe & Définition
Ligne éditoriale : Ensemble des règles, des décisions et des axes que doivent respecter un ou plusieurs rédacteurs sur un même média.
→ Vous êtes votre propre média, mais il est nécessaire d’avoir des axes clairs à suivre.
La ligne éditoriale à succès pour les freelances doit couvrir ces 4 pans :
Une histoire à raconter.
Une offre de service lisible.
Des preuves de crédibilité par l’exemple.
Du partage d’apprentissage.
4.2. L’histoire
Votre histoire est le fil conducteur de votre aventure.
C’est ce qui va donner de la texture & de l’originalité à votre contenu (faire en sorte qu’on se souvienne de vous).
Attention :
Je ne dis PAS que votre histoire doit représenter la majorité de vos contenus. Au contraire : limitez le storytelling à 10 à 20% de vos posts.
En tant que freelance, vous devez voir l’histoire comme “l’huile sur le feu” : le petit boost supplémentaire pour faire exploser votre activité.
Pour générer du CA, une bonne histoire doit respecter ces 4 principes :
Une situation initiale spécifique : votre personnalité, votre âge, vos choix de vie.
Un objectif : ce que vous voulez atteindre (matériel & immatériel).
L’exploration : est-ce qu’on peut vraiment atteindre cet objectif ?
Crédibilité : votre histoire doit être au service de votre différenciation et de votre crédibilité.
Bon exemple : “J’ai beau être autodidacte, j’ai l’ambition de devenir LA référence de Webflow en France. J’utilise LinkedIn pour partager mes apprentissages et nouvelles méthodes.”
Mauvais exemple : “Après un burn-out, je suis devenu freelance pour pouvoir mieux gérer mon équilibre vie pro-perso” (c’est bien pour vous, mais ce n’est pas une plus-value pour les clients - malheureusement).
Exemples d’histoire à raconter :
À 20 ans, j’ai choisi de devenir freelance au lieu de CDI car je n’aimais pas la perspective Paris-salaire à 38k/an-bières le soir. Est-ce qu’un jeune peut construire une carrière 100% en freelance alors qu’il n’a pas d’expérience ?
Après 5 ans en agence, je suis devenu freelance pour quitter Paris. Est-ce que le freelancing est vraiment l’eldorado qu’on vous vend sur LinkedIn ?
Important :
Ces “histoires” ne sont pas des titres de profils : ce sont des angles à utiliser dans certaines parties de vos posts (illustrations/conclusions), dans des posts du type “documentation”, et dans votre description de profil (optionnel).
Je répète → l’histoire ne doit pas desservir votre crédibilité : il vaut mieux communiquer des valeurs de travail, de structure, de sérieux… que de passer pour le freelance flemmard en Asie, ou le “slow freelancer” qui apprend à gérer ses émotions (sujet intéressant certes, mais pas pour vos clients).
4.3. Une offre de service lisible
Je ne recommande pas de faire des posts dont l’angle est de présenter vos services (même si ça peut être utile, disons 5% du temps).
Par contre, dans 100% de vos posts, on doit comprendre :
Ce que vous vendez.
Que vous avez déjà des clients/projets.
Une offre = Un métier * Un client cible.
Note : le client cible est optionnel dans certains cas.
Exemples :
SEO rentable pour les start-ups & PMEs
Google Ads pour PMEs B2B.
Intégration Webflow.
Pour ça, on va glisser des preuves dans les accroches, dans le corps du post, et/ou dans la conclusion.
4.4. Les preuves de crédibilité.
30 à 50% de vos posts doivent construire votre crédibilité par l’exemple.
Pour voir des exemples de post, RDV dans la partie précédente (ou dans le Programme Hyperfreelance quand les portes réouvriront).
4.5. Du partage d’apprentissage.
Le reste de vos posts doit parler au “vous d’il y a 2 ans”.
Créez des ressources pour :
Gagner du temps.
Gagner en efficacité.
Atteindre un objectif fréquent.
Décrypter un concept mal compris.
5. Les types de posts à répliquer.
5.1. Posts pour créer du momentum :
Principe : utiliser ces posts pour accélérer son lancement.


5.2. Posts pour “raconter son histoire”
Principe : rendre son contenu + mémorable en donnant de la profondeur à son profil. A utiliser 20% du temps maximum.
5.3. Posts pour construire sa crédibilité :

5.4. Posts pour partager ses apprentissages :
Attention : ces posts demandent d’avoir construit sa crédibilité grâce aux formats précédents.
Pour aller plus loin : dans le Programme Hyperfreelance, je partage 7 templates de posts, 15 templates d’accroches, un accès à un pod LinkedIn Humain et des sessions hebdomadaires d’analyses/corrections de posts LinkedIn.
→ Le programme est fermé pour l’instant, mais je réouvrirai les portes dans quelques semaines.
6. Réussir malgré la concurrence (de plus en plus féroce).
Je ne vais pas mentir : même si LinkedIn reste une opportunité en or, il y a de plus en plus de concurrence.
Pour réussir à émerger, il faut respecter les 4 principes suivants :
Adopter la bonne posture.
Travailler son identité visuelle.
Partager des informations spécifiques.
Comprendre la notion de timing.
6.1. Adopter la bonne posture.
Il y a 3 types de créateur sur LinkedIn :
Le débutant (niveau 1) : moins de 10 000 followers, il n’est pas encore clairement identifié sur sa thématique.
Le confirmé (niveau 2) : 10 à 30 000 followers, il est identifié comme quelqu’un de pertinent sur sa thématique et a constituté une 1ère base de fans.
Le leader d’opinion (niveau 3) : plus de 30 000 followers, leader d’opinion sur sa thématique, très grosse base de fans.
→ Oui, c’est caricatural, mais ça donne une bonne représentation des 3 étapes à franchir.
En fonction de ton statut, il faut adopter la bonne posture :
Débutant : tu dois explorer et documenter ce que tu fais pour construire ta crédibilité.
Confirmé : tu continues l’étape précédente, mais ajoute du partage de connaissances spécifiques.
Confirmé (leader) : tu continues les 2 étapes précédentes, mais tu démocratises ta discipline en traitant des concepts plus généraux (dédiés aux ultra-débutants).
→ L’erreur que tu vas commettre : créer le même contenu qu’un créateur confirmé… sans avoir la crédibilité ou les fans nécessaires (= ça ne marche pas).
6.2. Travailler son identité visuelle
Le temps des posts 100% écrits est (presque) révolu.
Certes, il est toujours possible d’émerger en faisant du 100% écrit.
Par contre, les formats visuels sont un cheat code : carroussels, images, selfies…
Publier sans un minimum de stratégie visuelle, c’est comme si tu courais avec un sac lesté de 20 kg.
6.3. Partager des informations spécifiques
J’utilise le terme “spécifique” par opposition à “généraliste”.
Une information spécifique contient :
Une situation détaillée.
Un exemple précis.
Des chiffres.
Des exceptions.
Une information générale est applicable à tout le monde… et donc, à personne (tout a déjà été dit, il n’y a pas d’intérêt).
6.4. Comprendre les enjeux du timing
Émergence d’un créateur = cadence de publication * momentum * temps dédié à LinkedIn * attention disponible sur le sujet.
À toi de jouer sur chacun de ces paramètres.
7. Pourquoi LinkedIn ne fonctionnera pas pour toi.
Petite note d’espoir (sarcastique) avant de terminer → Voici pourquoi LinkedIn ne marchera pas dans ton cas :
Ton positionnement ne sera pas clair.
Tu vas te tromper de posture.
Tu vas sous-estimer le temps nécessaire.
Tu ne vas pas chercher à t’améliorer à chaque nouveau post.
Ton offre ne sera pas en adéquation avec le marché.
Tu ne vas pas créer d’identité visuelle.
Est-ce que tu arriveras à me faire mentir ?
Conclusion
C’est tout pour cette édition.
Si ça t’a plu, tu peux laisser un 🖤 sous l’édition : c’est la metric que j’utilise pour identifier les contenus qui vous plaisent.
Avant de partir, tu peux aussi :
Découvrir l’édition précédente de la newsletter : Fiscalité en freelance.
Découvrir le Podcast Hyperfreelance (exemple : Masterclasse Prospection).
Découvrir mon programme d’accompagnement (sur pré-inscription) : Programme Hyperfreelance.
À très vite,
Rémi
Just WOW.
Ca débrousaille totalement ma stratégie éditoriale.
Sans exagérer la meilleure ressource que j’ai trouvé pour LinkedIn. J’ai trouvé mon premier client en ghostwriting et ça m’a bien éclaircis les idée. Merci 🙌🏽